Conseils pour choisir l'escalier qu'il vous faut

L'escalier qu'il vous faut
Bien choisir son escalier

 

Acheter le bon escalier pour desservir étage ou mezzanine... posez-vous les bonnes questions pour faire le bon choix, et découvrez toutes les possibilités.

Restauration d’une maison ou d’un logement ou construction neuve, lorsqu’il y a un ou des niveaux à franchir, l’escalier s’impose, le plus souvent. Mais avant d’arrêter votre choix, découvrez tout ce que les escaliers peuvent apporter d’autre que des marches !

 

Quelles sont les bonnes questions à se poser pour choisir un escalier ?

 

L’achat d’un escalier est un investissement de longue durée. Il ne faut donc pas se tromper. De plus en plus présenté comme élément de décor, l'escalier doit d’abord permettre d’accéder d’un niveau à un autre, et c’est là que la sagesse laisse place à la folie ou l’inverse. Le vocabulaire utilisé ci-après est expliqué en cliquant sur le lien suivant: compréhension des termes techniques relatifs aux escaliers.

  1. Quel âge avez-vous? Question indiscrète. Pas sûr. Quand on arrive à la cinquantaine, il faut penser au confort pour les années à venir avec des marches peu hautes, ayant un bon giron et pourvues de nez de marche.
  2. Avez-vous des enfants ou allez-vous en avoir? Ce qui est bien pour un adulte ne l’est pas forcément pour eux, pensez-y. Il faut de bonnes protections latérales, éviter les grands escaliers droits (chutes), et prévoir des marches pleines (marches plus contremarches).
  3. Allez-vous utiliser très fréquemment l’escalier? Si oui, évitez les escaliers hélicoïdaux, sauf si vous n’avez vraiment pas de place. Si non, l’esthétique peut l’emporter sur le confort.
  4. Un usager a-t-il des problèmes de vertige? Si oui, préférez les escaliers à quartier tournant et marches balancées (bonne assise pour le pied), avec rambarde côté vide, et main courante côté mur. Abandonnez l’idée des escaliers droits (trop vertigineux) ou en colimaçon (qui donnent le tournis). Les marches doivent posséder des contremarches, pour ne pas voir le vide.
  5. Le logement ou la pièce sont-ils sonores? Si oui, privilégiez les escaliers en bois massif, qui absorberont bien mieux le bruit.
  6. L’escalier est-il la seule alternative pour faire passer des meubles dans les étages? Si oui, le mieux est l’escalier droit (ou éventuellement à un quart tournant) avec un bon développement, une trémie suffisamment large et une échappée d’au moins 2,20 m. Pensez à des mains courantes et rambardes démontables.

 

La place de l’escalier dans le logement: exhibé ou caché ?

 

Dans les demeures anciennes, les escaliers s’inséraient fréquemment dans une cage, faite de cloisons légères ou carrément de murs latéraux. Considérées comme inesthétiques, elles sont souvent supprimées. Mais avant de vous décider pour un escalier très ouvert, pensez au chauffage, aux courants d’air ou à l’intimité. L’escalier mis à nu ne convient pas à tous les types de bâti, surtout en rénovation. De plus, un escalier traditionnel installé dans une cage, lors de la construction, peut présenter l’avantage d’un excellent rapport solidité/durabilité/coût.

Profitez des show-rooms, des halls d’exposition, ou des salons régionaux à thèmes, pour tester les différentes formes et proportions d’escalier. Vous noterez très vite celui ou ceux qui vous semblent les plus adaptés et confortables. Vous apprécierez aussi le rapport entre esthétique et prix: un escalier choisi comme «objet» décoratif, surtout s’il lui faut de surcroît largeur et confort, est un investissement élevé qui mérite réflexion.

Dans les petits logements, il est à noter que, si l’escalier hélicoïdal (en spirale) est souvent cité comme escalier gain de place, ce qui est vrai pris isolément, un escalier droit (ou quart tournant) autorise la création de rangements substantiels, sous lui, ce qui peut être fort appréciable.

 

L’esprit du logement détermine le type d’escalier

 

  • Dans un esprit très minimaliste, l’escalier peut soit être invisible ou réduit à de simples «traits» dans le volume, par des marches sans contremarches ni rambarde, juste fixées au mur. Si l’idée est d’en faire un élément simple de décor, en choisissant une couleur en contraste du mur, les marches donneront une impression de flottement très design, un décor mural très graphique.
  • Si l’ambiance est plutôt champêtre traditionnelle, avec de l’espace, un escalier en bois un peu volumineux conviendra beaucoup mieux, et si l’espace est réduit, un escalier dans l’esprit «échelle meunière» est tout à fait adapté (en l’absence de jeunes enfants ou de personnes âgées).
  • Esprit «atelier» ou loft tonique ? Choisissez le béton aspect ciré avec rambarde pleine, ou le métal (avec des marches antidérapantes) et un garde-corps fait de simples câbles d’acier tendus et des poteaux d’inox frotté.
  • Pour un intérieur contemporain au mobilier design, préférez les escaliers sans contremarches, aux marches fines, en verre, plexiglas ou matériaux composites, alliées à du bois clair ou de l’acier. L’escalier peut résolument se placer au centre du logement, comme pièce maîtresse du décor et de la structuration de l’espace.
  • Ambiance familiale et confort sans souci? Des enfants, des ados, du mouvement… Il faut du pratique, du robuste qui se nettoie très facilement, avec une rambarde costaude. Traité antitache, sa place est contre un mur. Un bois «souple» convient, type épicéa ou sapin (le pin peut être un peu trop fragile aux coups). Quant à la largeur, un escalier large est toujours plus confortable et permet de se croiser sans souci, même avec un cartable !

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